Églises Ouvertes en Eure-et-Loir est une association créée en 1996 dont la mission est de promouvoir le patrimoine religieux d’Eure-et-Loir dans sa dimension culturelle et spirituelle.

Les églises et leur patrimoine sont une chance pour la liturgie, pour la catéchèse et pour la foi. Par leur présence, les édifices invitent à s’arrêter, à regarder, à méditer, à contempler, peut-être à prier. 

Dans notre département, de gros efforts financiers ont été consentis pour la rénovation et la mise en valeur de nos sanctuaires, même parmi les plus humbles. L’engagement des élus locaux pour permettre la restauration du patrimoine religieux, l’investissement de nombreux bénévoles sont autant de démarches qui permettent de donner vie et sens aux édifices. Ainsi, même quand la messe du dimanche devient plus rare, l’église reste le signe identitaire du village et un repère connu de tous.

Des églises ouvertes et accueillantes

Garder nos églises vivantes

L’association Églises Ouvertes en Eure-et-Loir s’emploie à solliciter, encourager et former les bonnes volontés en créant des liens entre les bénévoles qui se chargent d’accueillir les visiteurs, ouvrir et faire vivre leur église tout en la protégeant par leur présence.

Pour cela, l’association définit chaque année un thème de réflexion autour duquel se tissent traditionnellement deux actions une conférence et/ou une visite d’église lors de l’Assemblée Générale et une sortie-conférence sur une journée pour une visite commentée de 5 à 6 églises du département. 

Des séances ponctuelles de formation, des émissions mensuelles sur Radio-Grand-Ciel et ce site internet complètent les actions de sensibilisation.

Pouvoir entrer librement

Dans certaines paroisses des veilleurs assurent, de temps en temps, une présence, à l’église pour accueillir le visiteur, répondre éventuellement à ses questions tout en respectant son besoin d’intériorité. Que soient remerciés tous les chrétiens qui œuvrent à l’ouverture et à l’entretien de nos églises.

Il faut que nos églises soient ouvertes, régulièrement, avec ou sans veilleur … bien-sûr, en conciliant ouverture et sécurité des objets d’art. Mais, l’insécurité ne doit pas imposer sa loi. Chacun doit pouvoir entrer dans une église pour venir chercher – et y trouver – la paix, des forces… Ne pas hésiter à mettre des exemples de prières à disposition des visiteurs et à laisser un livre ou un cahier ouvert sur lequel chacun visiteur aura la possibilité d’exprimer une intention de prière ou un vœu. Il faut que le visiteur se sente à l’aise : l’église doit remplir son rôle de maison de prière pour les gens qui s’y arrêtent. Voilà un des grands services que l’église peut encore offrir à nos contemporains : un espace de silence pour que puisse se vivre une recherche d’intériorité. Afficher les informations paroissiales et mettre à disposition des revues récentes sont également une incitation à rentrer dans l’église. 

Introduire au mystère

Pour être bien dans ce lieu, l’indispensable est la propreté, le rangement… L’éclairage (par une minuterie), un fond musical, la possibilité pour le visiteur de faire brûler un cierge, autant d’éléments qui peuvent favoriser le recueillement. Affaire de dignité pour le lieu lui-même et pour le visiteur. Les églises parlent, avant tout, par leur matérialité. Par leur architecture, leur mobilier liturgique, leurs décors, elles manifestent l’existence d’un espace autre, d’un ailleurs qui exprime le sacré. Elles font naître des émotions et des sentiments qui peuvent conduire à mieux comprendre pourquoi c’est avant tout la « maison de Dieu, pour les catholiques » et réveiller le pèlerin qui sommeille dans le visiteur ou le touriste qui s’arrête par hasard. 

Celui qui entre dans une église doit avoir le regard attiré par des signes : le bénitier avec de l’eau, l’autel, l’ambon, la bible mise en valeur, la croix avec le buis et surtout le tabernacle, lieu de la présence réelle du Christ rappelée par une veilleuse. Le fleurissement, même discret, rappelle que nos églises sont des lieux où la beauté s’exprime car toute beauté vient de Dieu. 

Une église, pas un musée

Certes, nous sommes les dépositaires de trésors artistiques…, mais nous devons manifester la fécondité actuelle du patrimoine vivant. Le plus signifiant serait de se rassembler (même à deux ou trois) chaque semaine, pour un temps de prière (chapelet, adoration, rencontres du rosaire, chemin de croix le vendredi saint, organiser des pèlerinages … ). Réinventer des actions avec les enfants et les jeunes. Les encourager à devenir servants de messe. Prier et célébrer avec eux. Selon les temps liturgiques, les inviter à la solidarité, aux partages, réaliser la crèche avec eux. Ayons de l’imagination pour diversifier la crèche d’une année sur l’autre pour que les enfants puissent dire « c’est notre crèche ». Organiser de temps en temps des conférences, concerts, expositions, pour faire connaître le lieu…

Portrait d'un veilleur

Le Christ en personne nous demande de veiller.

Ne dit-il pas en effet à ses disciples « Veillez et priez » ? Et il ajoute « pour ne pas entrer en tentation » et la tentation pour le veilleur c’est de s’endormir. Afin de répondre pleinement à sa mission le veilleur doit prier comme les apôtres au jardin des oliviers en raison même de sa proximité avec Celui qui est tout près, présent dans le tabernacle. Prier avec Jésus. Prier pour lui demander de demeurer éveillé et de lui accorder les grâces qui l’aideront à   assurer fidèlement son service. Car la veille dans l’église est un service d’Eglise, une mission qui d’une certaine façon participe à l’évangélisation.

Le verbe veiller dérive de la même racine latine que le mot vigilance qui signifie être sur ses gardes et observer avec attention. Le veilleur devra donc tout naturellement être à la fois attentif, vigilant et prudent. Le veilleur comme l’indique bien ce mot doit demeurer constamment en éveil. C’est tout le contraire d’un inactif. Il doit être attentif à son comportement de manière à ce que l’église soit un lieu de recueillement et de paix propice au ressourcement, un lieu silencieux favorisant la prière. Il doit aussi contribuer à sa manière à ce qu’elle soit un lieu propre et beau pour faciliter l’élévation de l’âme vers Dieu (en rangeant les chaises, en enlevant les affiches devenues inutiles ou les fleurs fanées …). Attentif à respecter le besoin d’épanouissement et d’intériorité du visiteur en adoptant une attitude de discrétion et de retenue qui respecte sa liberté. Il convient qu’il soit accueillant sans être indiscret.

Vigilant pour accueillir tous ceux qui se présentent à lui. Le veilleur est le contraire d’un dormeur il est éveillé pour être toujours prêt à recevoir. Debout, hors du local douillet de l’accueil, marchant à la rencontre des hôtes qu’il reçoit pour reprendre la belle formule de saint Benoît « comme le Christ », à l’écoute de ceux qui ont besoin de parler, de se confier et informe pour répondre à leurs attentes. Pour accomplir sa mission il est indispensable qu’il se documente pour être en mesure de répondre aux questions pratiques concernant la vie paroissiale, l’heure des messes, les permanences des prêtres, l’administration des sacrements, baptêmes, mariages, confessions… Il devra acquérir un minimum de connaissances sur l’histoire de l’église et sur son patrimoine artistique pour répondre à la légitime curiosité des touristes.

Le discernement sera une qualité précieuse pour ajuster son comportement à la réalité qu’il vit et agir avec prudence. Là encore l’équilibre est de rigueur, prudent sans être suspicieux, il devra discerner des comportements douteux ou irrespectueux pour éviter toute tentative de vol, voire de profanation. Scrupuleux sans être maniaque il veillera avant de quitter l’église à éteindre la lumière et les cierges, à vérifier que personne ne se cache dans les confessionnaux ou dans la chaire et à bien fermer les portes.

Après avoir tenté de définir le portrait du veilleur, l’on pourrait a contrario dessiner ce qu’il n’est pas. Il n’est pas un vigile ou un agent de sécurité, une secrétaire paroissiale ou un agent de renseignement, un gardien de musée ou un guide conférencier, le pompier de service ou la femme de ménage. Il est avant tout un serviteur diligent.

Organisation

Bureau

Charles JOBERT

Président

Claire THIERCELIN

Vice-présidente

Gilles VORIMORE

Trésorier

Yves RABOURDIN

Secrétaire

Conseil d'administration

De droite à gauche :  1er rang : Charles JOBERT,  Françoise ILLY, Claire THIERCELIN, Monique GALLOIS, Gilles VORIMORE, Hervé FOUGERON
2e rang : Yves RABOURDIN, Monseigneur Philippe CHRISTORY, Patrick GEROUDET, Chantal GENET, Dominique MAROQUIN
Absent de la photo : Abbé François MUCHERY

Le conseil d’administration de l’association est composé de :

  • Charles JOBERT Président
  • Claire THIERCELIN Vice-Présidente
  • Gilles VORIMORE Trésorière
  • Yves RABOURDIN Secrétaire
  • Abbé François MUCHERY Représentant de l’évêque
  • Hervé FOUGERON Administrateur
  • Monique GALLOIS Administratrice
  • Chantal GENET Administratrice
  • Patrick GEROUDET Administrateur
  • Françoise ILLY Administratrice
  • Dominique MAROQUIN Administratrice
 
  • Anne-Marie ORTEGA Présidente d’honneur
  • Père Daniel RAMBURE Président d’honneur et fondateur de l’association

Documents à consulter